VISITE CULTURELLE DE LA CHAPELLE SAINTE-MARIE

De Juillet à Septembre de 9h à 17h - Visite Gratuite de la chapelle Sainte-Marie - Durée : 1h00 environ.

Le Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l'Agriate vous invite à découvrir deux sites du patrimoine culturel du Cap Corse : La Tour del Greco de la marine d'Albu à Ogliastru et la chapelle Sainte-Marie à Roglianu (Sentier des Douaniers) ; ainsi que la Tour de Miomo (contribution de 2€/personne reversée à la commune), située à l'entrée du Cap Corse, sur la commune de Santa Maria di Lota

* Exposition Da Capendula a Santa Maria attraversu u Tempu Chaque weekend le Parc naturel marin du Cap-Corse et de l’Agriate organise une présentation de l’exposition dans la chapelle Sainte-Marie.

En coordination avec la Collectivité de Corse et l’office de tourisme du Cap-Corse.

Autres visites proposées par le Parc Marin du Cap Corse et de l'Agriate : Tour del Greco - Marine d'Albu - Ogliastru. / Visite de la Tour de Miomo (Commune Santa Maria di Lota).

Itinéraire d' Accès :
Au départ de Macinaggio, 45 minutes de marche de la plage de Tamarone (par le littoral), à 20 minutes par l'intérieur.
La chapelle est également ouverte 3 fois par semaine par les agents de la CDC (Collectivité de Corse) en fonction du planning des agents.

SANTA MARIA della CHJAPPELLA - CHAPELLE de SAINTE MARIE
La chapelle romane date de la fin du XIe siècle, et abrite un baptistère plus ancien, qui remonte à la christianisation de la Corse.
Elle fut l’église piévane de Santa Maria della Chjappella, piéve de la Communauté roglianaise durant le Moyen-Âge.
Classée Monument historique en 1990 : Particularité Architecturale de sa double abside.

L’ancienne église piévane de S. Maria di A Chjappella est située sur la commune de Rogliano, à la pointe du Cap Corse.
Le site est accessible, après 30 à 40 minutes de marche, en empruntant l’ancien sentier douanier balisé au départ de la plage de Tamarone.
L’environnement de la chapelle est magnifique.
Propriété du Conservatoire du Littoral, le rivage, le long duquel se succèdent rochers et petites plages, est redevenu sauvage.
Tout autour, les collines - où autrefois étaient cultivées la vigne et les céréales - sont aujourd’hui recouvertes de maquis.
L’on n’y voit aucune habitation sauf quelques « pagliaghji » (en français « Paillers ») abandonnés et, à quelques centaines de mètres de l’église, les ruines encore imposantes d’une tour circulaire construite à la fin des années 1540 pour se protéger des incursions barbaresques.
La tour fut détruite par les canons de la marine anglaise à la fin du XVIIIe siècle.

Inscrite à l’Inventaire des Monuments Historiques depuis 1990, l’ancienne église, dont les façades sont enduites d’un crépi blanchâtre, comporte une nef unique rectangulaire terminée à l’est par une double abside semi-circulaire, ce qui en Corse est peu répandu.

L’examen des maçonneries visibles des absides, qui sont de dimensions inégales, a permis de mettre en évidence des parties préromanes dans l’abside côté nord et un appareil roman datable du XIe siècle dans l’abside côté sud qui est la plus grande et qui dispose d’une étroite fenêtre.
L’église - devenue propriété de l’abbaye de la Gorgona au début du XIIe siècle - semble avoir succédé à des édifices antérieurs pouvant remonter au Haut Moyen âge ou à l’époque paléochrétienne.
Le site où s’élève aujourd’hui S. Maria fut probablement la zone funéraire d’une marine fréquentée dès l’Antiquité.